Paul Ourliac
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Secrétaire perpétuel Académie de législation | |
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Georges Boyer Albert Viala (d) | |
Directeur Institut d'études politiques de Toulouse | |
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Paul Couzinet (d) |
Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance | Pierre Raymond Paul Ourliac |
Nationalité | française |
Formation | |
Activités | Historien, historien du droit |
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Distinctions |
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Paul Ourliac, né le à La Réole (Gironde) et mort le à Toulouse, est un historien du droit français[1].
Biographie
Licencié ès lettres, archiviste paléographe major de la promotion 1936, docteur en droit et agrégé de droit (classé 2e, 1937), Pierre Raymond Paul Ourliac passe ensuite à l'École française de Rome où il est membre de 1936 à 1938[2],[3].
Nommé professeur aux universités de Montpellier (1938-1940) et de Toulouse (1940-?), il dirige l'Institut d'études politiques de Toulouse de 1954 à 1980[1],[3].
Pendant l'Occupation, Paul Ourliac est directeur de cabinet du secrétaire d’État à l’Éducation nationale et à la Jeunesse du gouvernement de Vichy, Jérôme Carcopino[4].
Élu secrétaire perpétuel de l'Académie de législation (1961), membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres (1970)[2], puis mainteneur de l'Académie des Jeux floraux de Toulouse (19e fauteuil, 1973).[réf. souhaitée], Paul Ourliac est docteur honoris causa des universités de Lausanne et de Navarre[3].
Paul Ourliac a aussi été conseiller municipal, puis adjoint au maire de Toulouse[5]. Il meurt dans cette ville le , à quatre-vingt-sept ans[1]. Il avait épousé Françoise Binet (1919-2011).
Un prix de l'Académie de législation porte son nom.
Publications
Paul Ourliac classe ses travaux en 4 axes : histoire du droit français; histoire de l'Église; civilisation méridionale; histoire de l'agriculture et du droit rural. Dans ses analyses, le droit canonique du XVe compte parmi les causes du déclin de la civilisation mériodionale[3].
- Droit romain et pratique méridionale au XVe siècle : Étienne Bertrand, Librairie du Recueil Sirey, coll. « Thèses françaises »,
- avec Jean Louis Gazzaniga, Histoire du droit privé français, Albin Michel, , 448 p. (ISBN 978-2-226-21665-6, lire en ligne)
- Anne-Marie Magnou, Paul Ourliac, Cartulaire de l'abbaye de Lézat, Paris, CTHS, 1984-1987, 2 vol., en ligne sur Gallica.
Distinctions
- Commandeur de l'ordre national du Mérite[3]
- Officier de la Légion d'honneur[3]
- Chevalier de l'ordre du Mérite agricole[3]
Références
- ↑ a b et c Notice BnF
- ↑ a et b « Une élection à l'Académie des inscriptions et belles-lettres », sur lemonde.fr, .
- ↑ a b c d e f et g Georges Le Rider, « Allocution à l'occasion du décès de M. Paul Ourliac, académicien ordinaire », Comptes rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, , p. 659-662 (lire en ligne)
- ↑ , Stéphanie Corcy-Debray, "Jérôme Carcopino et les lois d'exception", Revue d’histoire moderne & contemporaine, 49/4, 2002, p. 91-100, en ligne.
- ↑ « Toulouse : M. Pierre Baudis, député (apparenté rép. ind.) », sur lemonde.fr, .
Voir aussi
Bibliographie
- Paul Ourliac, historien du droit, Service des Presses de l'Université Toulouse 1 Capitole, (ISBN 2-909628-51-5)
- Jacques Poumarède, « La figure de Paul Ourliac (1911-1998), un homme du Midi », dans Jean-François Courouau et Hélène Débax (dir.), Cent ans de recherches méridionales à Toulouse : l’Institut d’études méridionales (1914-2014), Toulouse, Presses universitaires du Midi, coll. « Méridiennes », , 420 p. (ISBN 978-2-8107-0550-4), p. 194-203
Liens externes
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