Paul Vernière

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Paul Vernière
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Biographie
Naissance
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Chazelles-sur-Lyon (Loire)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
Saint-Ouen-l'Aumône (Val-d'Oise)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
École normale supérieure (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Philologue, professeur d'université, spécialiste de la littérature, historien de la littératureVoir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Enfant
Marc Vernière (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Université de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata

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Paul Vernière, né le 27 juin 1916 à Chazelles-sur-Lyon et mort le 7 décembre 1997 à Saint-Ouen-l'Aumône, est un universitaire français.

Biographie

Paul Vernière se marie avec Yvonne Vernière durant ses années de classes préparatoires au lycée Louis-le-Grand et entre à l'École normale supérieure en 1937 par le concours Lettres[1]. Il obtient l'agrégation de lettres en 1941[2].

En 1954, il présente sa thèse de doctorat intitulée Spinoza et la pensée française avant la Révolution qui sera éditée aux Presses universitaires de France. Sa thèse complémentaire s'intitule Le rêve de d'Alembert : entretien entre d'Alembert et Diderot. En 1964, il devient le premier secrétaire général de la Société Française d’Étude du Dix‑huitième Siècle (SFEDS) jusqu'en 1970[3]. En 1971, il devient vice-président de la SFEDS[4].

En 1966, il obtient le Prix Eugène-Carrière pour l'édition des Œuvres politiques et Mémoires pour Catherine II, de Diderot[5].

Il est professeur à la Sorbonne. En 1987, il devient vice-président de la Société Montesquieu (dont le but est l'édition des œuvres complètes de Montesquieu) puis membre d'honneur. Il siège également au conseil scientifique de la Société Montesquieu[3].

Travaux

Il est spécialiste de Spinoza, puis de Diderot (dont il est un des pionniers de l'édition de ses écrits) et enfin de Montesquieu[3].

Ouvrages

  • 1954 : Spinoza et la pensée française avant la Révolution, Presses universitaires de France.
  • 1967 : Diderot, ses manuscrits et ses copistes, Klincksieck.
  • 1977 : Montesquieu et l'Esprit des lois ou la raison impure.
  • 1988 : Lumières ou clair-obscur ?, Presses universitaires de France.

Notes et Références

  1. « L'annuaire | a-Ulm », sur www.archicubes.ens.fr (consulté le )
  2. « Les agrégés de l'enseignement secondaire. Répertoire 1809-1960 | Ressources numériques en histoire de l'éducation », sur rhe.ish-lyon.cnrs.fr (consulté le )
  3. a b et c Jean Ehrard, « Paul Vernière (1916-1997) », Revue Montesquieu, no 1,‎ , p. 179
  4. « Historique de la SFEDS », sur SFEDS (consulté le )
  5. « Paul VERNIÈRE | Académie française », sur www.academie-francaise.fr (consulté le )

Liens externes

  • Ressource relative à la rechercheVoir et modifier les données sur Wikidata :
    • Persée
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