Pelonomi Venson-Moitoi
Ministre des Affaires étrangères du Botswana | |
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Phandu Skelemani Vincent T. Seretse (d) | |
Minister of Communications, Knowledge and Technology | |
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Minister of Investment, Trade and Industry | |
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Minister of Transport and Public Works | |
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David Magang (en) | |
Minister of Education and Skills Development | |
Député |
Naissance | (73 ans) Serowe |
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Nationalité | botswanaise |
Formation | |
Activités | Femme politique, journaliste |
Parti politique | |
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Cheveux | Cheveux noirs |
Yeux | Marron foncé (d) |
Distinctions | Certificat (d) () Master of Science in Administration (en) () Docteure honoris causa |
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Pelonomi Venson-Moitoi, née en 1951, est une journaliste et une femme politique tswana, appartenant au Parti démocratique du Botswana, députée puis ministre à plusieurs reprises dans les années 2000 et 2010.
Biographie
Née le , elle est diplômée de l'université de Central Michigan, aux États-Unis[1],[2].
Après un parcours professionnel dans les médias, elle est nommée à l'Assemblée nationale du Botswana en 1999, sur un des deux postes réservés à un membre coopté, et, s'investissant dans la vie politique dans la durée, est réélue aux élections générales de 2004[3]. Elle est également secrétaire générale adjointe du Parti démocratique du Botswana (BDP) de 1999 à 2003[4],[2]. Entre 2001 et 2004, elle devient ministre des Travaux publics, des Transports et des Communications, puis ministre du Commerce, de l'Industrie, de la Faune et du Tourisme de 2002 à 2004[2]. Elle est nommée ministre de la Communication, de la Science et de la Technologie en 2004[5]. En 2009, après quelques années de retrait, elle est de nouveau ministre de la Communication, de la Science et de la Technologie, puis est nommée ultérieurement ministre de l'Éducation[6]. En 2013, son nom est évoqué un moment pour prendre la direction de son parti, le BDP, et succéder à Daniel Kwelagobe, ce qui est significatif de son importance prise sur l'échiquier politique[4]. En , elle se voit confier un ministère régalien en devenant ministre des Affaires étrangères du Botswana[1].
En 2016, elle devient un des cinq candidats (dont deux femmes) à la présidence de la Commission de l'Union africaine, poste détenue depuis 2012 par la Sud-Africaine Nkosazana Dlamini-Zuma. L'élection a lieu fin et Pelonomi Venson-Moitoi est éliminée au deuxième tour[1],[7],[8],[9].
Notes et références
Notes
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pelonomi Venson-Moitoi » (voir la liste des auteurs).
Références
- ↑ a b et c Ristel Tchounand, « Commission de l’UA : zoom sur les deux femmes candidates à la succession de Dlamini Zuma », Afrique La Tribune, (lire en ligne)
- ↑ a b et c (en) « SADC endorses Botswana minister’s candidature for AU chairperson », SABC News, (lire en ligne)
- ↑ (en) « Parley elects special MPs », Daily News, (lire en ligne)
- ↑ a et b (en) « Venson-Moitoi - The ‘last woman standing’ », The Guardian (Botswana), (lire en ligne)
- ↑ (en) « Botswana: Venson Unveils ICT Project », Mmegi, (lire en ligne)
- ↑ (en) Chandapiwa Baputaki, « Botswana: Education Fair a Major First Step - Venson-Moitoi », Mmegi, (lire en ligne)
- ↑ Joan Tilouine, « Batailles d’influences pour la maîtrise de l’Union africaine », Le Monde, (lire en ligne)
- ↑ Grégoire B. Bazié, « Présidence de la commission de l’UA : le faux procès à Pelonomi Venson-Moitoi », Burkina Demain, (lire en ligne)
- ↑ (en) Wilfred Ayaga et Protus Onyango, « How Venson-Moitoi lost AU seat », Standard Media,
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