Shuza

Au Japon, shuza (朱座^?) est le monopole officiellement reconnu du shogunat Tokugawa sur le cinabre ou guilde du cinabre (za)^[1] créé en 1609^[2].

À l'origine, l'intérêt du shogunat des Tokugawa est d'assurer une valeur constante aux pièces frappées en cinabre, et cela conduit à la compréhension de la nécessité de participer à l'offre de cinabre.

Ce titre du bakufu identifie un bureau de régulation chargé de superviser le traitement et le négoce de cinabre, ainsi que la frappe de pièces de monnaie en cinabre et de surveiller toutes les mines de cinabre et les activités d'extraction du cinabre au Japon^[3].

• (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Shuza » (voir la liste des auteurs).

• John Whitney Hall, Tanuma Okitsugu, 1719-1788 : Foreruner of Modern Japan, Cambridge, Harvard University Press, 1955 (OCLC 445621).
• (en) Marius Jansen, Warrior Rule in Japan, Cambridge, Cambridge University Press, 1995, 280 p. (ISBN 0-521-48239-9 et 9780521482394, OCLC 422791897).
• Ulrike Schaede, Cooperative Capitalism : Self-Regulation, Trade Associations, and the Antimonopoly Law in Japan, Oxford, Oxford University Press, 2000 (ISBN 0-19-829718-1 et 9780198297185, OCLC 505758165).
• Yosaburo Takekoshi, The Economic Aspects of the History of the Civilization of Japan, New York, Macmillan Publishers, 1930 (OCLC 313511699).

• Bugyō
• Dōza : za du cuivre (bureau de monopole ou guilde)
• Ginza : za de l'argent (bureau de monopole ou guilde)
• Kinza : za de l'or (bureau de monopole ou guilde)
• Kinzan-bugyō

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