Siegfried Schott

Siegfried Schott
Biographie
Naissance
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BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
InnsbruckVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Archéologue, professeur d'université, égyptologue, peintreVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Siegfried Schott (né le à Berlin et mort le à Innsbruck) est un égyptologue, peintre et graveur allemand.

Biographie

Siegfried Schott est mobilisé durant la Première Guerre mondiale. Il passe près de quatre ans prisonnier en France.

Au début des années 1920, il travaille comme peintre, graphiste et poète et publie dans la revue d'art expressionniste hambourgeoise Kündung. Le Museum of Modern Art de New York possède des gravures sur bois de l'artiste de cette période. En 1923, il publie un volume de poésie. Sous le nazisme, dans le cadre de la campagne « Art dégénéré », sept de ses tableaux furent confisqués à l'Université hanséatique des beaux-arts en 1937 et quatre d'entre eux furent présentés dans l'exposition itinérante Entartete Kunst en 1938, à Düsseldorf, Hambourg et Francfort[1].

Siegfried Schott étudie l'égyptologie à l'université de Heidelberg où il obtient le doctorat en 1926 avec sa thèse intitulée Untersuchungen zur Schriftgeschichte der Pyramidentexte (« Recherches sur l'histoire des textes des pyramides »). Puis, il est nommé assistant au musée archéologique de Berlin puis à l'institut archéologique allemand du Caire de 1929 à 1931. De 1931 à 1937, il travaille à Louxor comme épigraphiste pour l'institut oriental de Chicago. En 1938, à la suite du renvoi d'Hermann Ranke, Schott devient chargé de cours à Göttingen, d'abord en tant que maître de conférences (de 1938 à 1943) puis comme professeur extraordinaire (de 1943 à 1945). Son activité à Heidelberg fut toutefois interrompu de 1939 à 1942 lorsqu'il est envoyé en Afrique du Nord par l'armée. Après 1945, il est démis de ses fonctions en raison de son appartenance à différentes organisations nazies (il était notamment membre du NSDAP depuis le ). De 1952 à 1957, il sera professeur extraordinaire d'égyptologie, puis, de 1957 à 1966, professeur ordinaire à l'université de Göttingen.

Bibliographie

  • Erika Schott, Alfred Grimm: Siegfried Schott (1897–1971). Verzeichnis seiner Schriften (répertoire de ses écrits). dans Göttinger Miszellen. Volume 57, 1982, (ISSN 0344-385X), p. 79–87.
  • Morris L. Bierbrier: Who was Who in Egyptology. troisième édition révisée. The Egypt Exploration Society, Londres 1995, (ISBN 0-85698-125-7), p. 380.
  • Angelos Chaniotis, Ulrich Thaler: Altertumswissenschaften (Sciences de l'Antiquité). dans Wolfgang Uwe Eckart, Volker Sellin, Eike Wolgast (Éd.): Die Universität Heidelberg im Nationalsozialismus (L'université de Heidelberg à l'époque du national-socialisme). Springer, Heidelberg 2006, (ISBN 3-540-21442-9), p. 406, 412.

Liens externes

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    • Artists of the World Online
    • Museum of Modern Art
    • National Gallery of Art
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  • Œuvres de et sur Siegfried Schott dans le catalogue de la Bibliothèque nationale allemande
  • Das digitale Schott-Archiv (en allemand)

Notes et références

  • (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Siegfried Schott » (voir la liste des auteurs).
  1. (de) NDB, 2007, p. 496.
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