Simone Benielli

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Simone Benielli
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Biographie
Naissance
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GrenobleVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 89 ans)
7e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Simonne Blanche EscallonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Travailleuse sociale, résistanteVoir et modifier les données sur Wikidata

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Simone Benielli, parfois orthographié Bénielli, née Simonne Blanche Escallon[1],[2] le à Grenoble et morte le dans le 7e arrondissement de Paris[2], est une résistante française de la Seconde Guerre mondiale.

Biographie

Résistance

Sous l'occupation allemande, elle est membre du service social de l’Armée secrète et de Combat, membre des Forces françaises combattantes, dans la région grenobloise[3]. Elle établit notamment les premières listes de déportés arrêtés en Isère[4]. Son mari, Pierre Benielli, est également résistant au sein du réseau de noyautage des administrations publiques du mouvement Combat[4].

Après la 2de guerre mondiale

Sitôt la Seconde Guerre mondiale terminée en France, Simone Benielli s'engage à aider les familles des déportés dans les camps d'Allemagne et de Pologne, en dressant des listes d'informations très précises grâce à son réseau de relations[4],[5]. Le ministère des prisonniers de guerre, déportés et réfugiés la charge également de se rendre à Strasbourg pour le rapatriement des réfugiés alsaciens dans le département de l'Isère[6].

En mars 1965, elle participe encore à l'ouverture de fosses communes chaulées dans lesquelles des résistants ont été jetés après avoir été fusillés, et en identifie, permettant qu'ils soient rendus à leur famille. C'est le cas de Gustout Floxoli, jeune frère d'Arthur à qui il est ainsi rendu ; arrêté avec 22 jeunes de l'Isère, conduits au fort de Montluc, puis amenés dans un champ près de Genas, Isère, ils y sont exécutés par mitraillage dans le dos[7].

Distinction

Le réseau de résistance polonais F2 lui remet une récompense pour son engagement[8].

Notes et références

  1. Jacques Delarue, « La fondation reçoit un legs de Pierre Benielli », La lettre de la fondation de la Résistance,‎ , p. 15 (lire en ligne [PDF])
  2. a et b INSEE, « ESCALLON Simonne Blanche 89 ans, Grenoble 14/04/1905 - Paris 04/10/1994 », sur deces.matchid.io (consulté le ).
  3. Document de la DGSS - Archives du Musée de la Résistance et de la Déportation - N° d'inventaire : 95 12 02.
  4. a b et c Notice biographique, Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère - 2019.
  5. « Le rôle des femmes durant la Résistance », sur La Résistance en Isère (Chronologie de la seconde guerre mondiale dans l'Isère en général, et à Grenoble en particulier), (consulté le ).
  6. Ordre de mission daté du 30 juillet 1945, Archives du Musée de la Résistance et de la Déportation - N° d'inventaire : 95 12 01.
  7. Déclaration sur l'honneur d'Arthur Floxoli, mairie de Vizille - Archives du Musée de la Résistance et de la Déportation - N° d'inventaire : 95 12 03.
  8. Diplôme F2 - Archives du Musée de la Résistance et de la Déportation - N° d'inventaire : 95 12 05.
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