Soledad Rosas

Soledad Rosas
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata
Buenos AiresVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 24 ans)
Bene VagiennaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
argentineVoir et modifier les données sur Wikidata
Formation
Activités
Écologiste, squatterVoir et modifier les données sur Wikidata

modifier - modifier le code - modifier WikidataDocumentation du modèle

María Soledad Rosas, née le à Buenos Aires (Argentine) et morte le à Turin (Italie), est une militante anarchiste argentine et membre d'un mouvement italien connu comme squatters, occupants d'immeubles abandonnés.

Elle est arrêtée pour éco-terrorisme pour une série d'attentats contre des projets de trains à grande vitesse en Italie. Quand les attentats ont eu lieu, Rosas ne réside pourtant pas encore en Italie[1].

Elle descend du militaire et gouverneur argentin Juan Manuel de Rosas, qui a eu une fille appelée Fénix Rosas avec une indigène[2].

Biographie

María Soledad Rosas naît le . Son père Luis Rosas sous-officier a épousé sa mère Marta Rey de Rosas en . Maria Soledad a une sœur María Gabriela Rosas, née le [2].

Après des études en hôtellerie ses parents lui offrent un voyage en Italie en 1997[3]. À la recherche d'un endroit pour passer la nuit, elle s'arrête à El Asilo, un immeuble occupé par des squatters anarchistes. Elle s'adapte très vite au mode de vie des anarchistes italiens. C'est dans ce squat qu'elle fait la connaissance de son petit-ami Edoardo Massari. Cependant, elle épouse Luca Bruno pour obtenir la citoyenneté italienne[2], Elle ne s'est pas mariée avec Massari, car celui-ci était sans domicile[4].

Elle est placée après son arrestation dans une prison de haute sécurité près de son petit-ami Edoardo Massari et de leur ami Silvano Pelissero. Leur arrestation a été marquée par de nombreuses manipulations, notamment la publication de conversations pour tenter de rattacher Soledad Rosas, Edoardo Massari et Silvano Pelissero à l'organisation Los Lobos Grises, auteur des attentats contre le train à grande vitesse[5].

Soledad Rosas se suicide dans sa salle de bain dans une petite ferme où elle a été assignée à résidence.

Dans la culture populaire

Le groupe She-Devils (en) lui a dédié une chanson intitulée L'ultimo gesto di liberazione[6].

La chanson ¡Esto es to-to-todo, amigos! de l'album Último Bondi a Finisterre du groupe de rock argentin Patricio Rey y sus Redonditos de Ricota dit : « La Sole se fue de lo linda que era »[7].

Le groupe de jazz-rock GueRRRa a enregistré une chanson intitulée Maria Soledad Rosas, sur son album Soprusi.

Bibliographie

  • (es) Marta García Terán, La atribulada vida de "Sole" Rosas, La Nación (Argentine), , [lire en ligne].
  • (es) Mariana Enriquez, Máximo Eseverri, ¿Nace una nueva estrella?, Página/12, , [lire en ligne].
  • (es) Martín Caparros, Amor y anarquía. La vida urgente de Soledad Rosas 1974-1998, 2003, Editorial Booket, (ISBN 987-580-128-3).
  • Collectif, « Un Poignard et un talisman », sur non-fides.fr, .

Notes et références

  1. Amor y Anarquía : La historia de Soledad Rosas
  2. a b et c Martín Caparros, 2003.
  3. ¿Nace una nueva estrella?, p. 12.
  4. La atribulada vida de Sole Rosas, La Nación.
  5. Soledad es un recuerdo explosivo en Turín, La Nación.
  6. L'ultimo gesto di liberazzione, Rock.com.ar
  7. Mundo Redondo


  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Soledad Rosas » (voir la liste des auteurs).
  • icône décorative Portail de la politique en Italie
  • icône décorative Portail de l’anarchisme
  • icône décorative Portail de l’Argentine