Stanislaw Tomkiewicz

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Stanislaw Tomkiewicz
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Biographie
Naissance
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VarsovieVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 77 ans)
10e arrondissement de ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
polonaise
françaiseVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Psychiatre, chercheurVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour

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Stanislaw Tomkiewicz, né le à Varsovie et mort le à Paris, est un psychiatre et un psychothérapeute d'enfants et d'adolescents.

Biographie

Stanislaw Tomkiewicz naît dans une famille juive aisée de Varsovie[1]. Il survit au ghetto de Varsovie et est déporté au camp de Bergen-Belsen. À sa libération en 1945, il choisit de venir en France pour devenir médecin[2]. Progressivement il guérit d'une grave tuberculose contractée dans le camp, puis il passe son baccalauréat et entame des études de médecine. Il s'engage au Parti communiste français, est nommé interne, puis chef de clinique à Hôpital de la Salpêtrière à Paris. Confronté aux positions antisémites et anticommunistes de certains psychiatres universitaires, il se rapproche alors de pédiatres œuvrant auprès d'enfants en difficulté.

À partir de 1965, il se consacre essentiellement à la recherche et devient directeur de l'unité INSERM 69 à Montrouge, ainsi qu'enseignant à l'université Paris VIII. En 1972, il quitte le PCF en raison, selon lui, de son propre engagement humaniste et de son opposition à toute forme de violence individuelle ou institutionnelle. Il s'engage publiquement en faveur du FLN algérien, contre toute forme de violence institutionnelle, pour la séparation de la neuropsychiatrie en deux disciplines autonomes, contre la psychiatrie asilaire, ou encore pour l'établissement d'une Convention des droits de l’enfant[3].

En 1991, il publie avec Pascal Vivet Aimer mal, châtier bien à propos des causes de la violence institutionnelle.

Il revient en 1999 sur sa jeunesse et l'expérience du ghetto et des camps, dans le premier volume de son autobiographie L'adolescence volée[2] où il écrit notamment : « Si quelqu'un avait eu l'idée de me demander pourquoi je travaille avec les adolescents, j'aurais pu répondre : « C'est parce que je les aime ». Il n'était pas question d'avouer aux autres ou à moi même une vérité que j'ai mis des années à oser regarder en face : je travaille avec les adolescents parce qu'on m'a volé mon adolescence... L'expression peut paraître abusive. On a toujours une adolescence, bien sûr ; disons que la mienne, entre les murs rouges du ghetto de Varsovie et les barbelés de Bergen-Belsen, n'a pas été tout à fait normale »[4]. Il en témoigne également dans le documentaire On l’appelait Tom de Daniel Kupferstein en 2011[5]. Il consacre le deuxième volume de son autobiographie C'est la lutte finale etc. à son engagement politique. Il poursuivit ses activités de soin et de psychothérapie[2] jusqu'à la fin de .

Publications

  • Aimer mal, châtier bien, avec Pascal Vivet, Seuil, 1991, 303 p. (ISBN 9782020127882)
  • L'adolescence volée, Calmann-Lévy, 1999, 253 p. (ISBN 2012790135)
  • Histoires de bêtes racontées à ma bien-aimée, Le Pli, 2001, 160, (ISBN 2951595751)
  • C'est la lutte finale etc., La Martinière, 2003, 299 p. (ISBN 2846750556)
  • Histoires à rêver debout, Le Pli, 2003, 176 p. (ISBN 2951595778)

Notes et références

  1. Pour une notice biographique voir : Michel Dugnat, « Hommage à Stanislaw Tomkiewicz », Le Carnet-Psy, 2003
  2. a b et c Walter Hug, Gianni del Gaudio, Christopher Jaquier, Félix Pache, Béatrice Lapp, Alex Robert-Charrue, Luc Rey, Maryse Delucinge, Sylvie Rossel, Jean-Bernard Menoud, Claude Stebler, Bernard Jacot, Cindy Huguenin, Piotr Urbanowicz, Jean-David Urfer, Luc Ducret, Catherine Briantais, Marina Albertini, Cettina Vecchio, Jacques Weber, Laurent Saltini, Colette Eberle, Monique Dobretz, Gaspard Lamunière, Daniel Monnat, Gilles Pache, « Grandis par l'épreuve », RTS Un, Radio télévision suisse (à l'époque Télévision suisse romande) « Temps présent »,‎ (lire en ligne [[vidéo] durée : 53:44])
    « On peut être confronté à de terribles drames dans son enfance et mener une vie épanouie, sans trace visible et sans traumatisme. Mais pourquoi certains sortent-ils renforcés de ces épreuves, alors que d'autres sont marqués à vie et sombrent dans la dépression ? Cette capacité de résistance intéresse de plus en plus les chercheurs, dont le fameux éthologue et psychiatre Boris Cyrulnik. Bibliographie : « La Résilience : concepts, applications ». Sous la direction du prof. Michel Manciaux, Médecine et Hygiène, Genève, 2001 ; « Un merveilleux malheur », Boris Cyrulnik, Odile Jacob, Paris, 1999 ; « Les vilains petits canards », Boris Cyrulnik, Odile Jacob, Paris, 2001.04.23 « Le bonheur est toujours possible - Construire la résilience », Stefan Vanistendael (it) et Jacques Lecomte, Bayard, Paris, 2000 ; « Plus fort que la haine », Tim Guénard, J'ai lu, Paris, 1999 ; « L'éloge de la faiblesse », Alexandre Jollien, Cerf, Paris, 2000 ; « La résilience ou le réalisme de l'espérance », Stefan Vanistaendel, BICE, Genève, 1998 ; « L'adolescence volée », Stanislaw Tomkiewicz, Calmann-Lévy, Paris, 1999. »
  3. Pour une notice biographique voir : « Stanislaw Tomkiewicz », Inserm, 2020
  4. Stanislaw Tomkiewicz, L'adolescence volée, Paris, Calmann-Lévy, , 253 p. (ISBN 2-01-279013-5)
  5. On l'appelait Tom, telerama.fr, date inconnue.

Annexes

Bibliographie

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  • Jacques Ladsous, « On l’appelait Tom. Le Professeur Tomkiewicz (1925-2003) », in Synergies Pologne n° spécial, 2011, p. 157-163 Lire en ligne.

Liens externes

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