Thomas Harlan


Cet article est une ébauche concernant un réalisateur allemand et un écrivain allemand.

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Thomas Harlan
Biographie
Naissance
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BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 81 ans)
BerchtesgadenVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
BerlinVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
allemandeVoir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Réalisateur, écrivainVoir et modifier les données sur Wikidata
Père
Veit HarlanVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Fratrie
Maria Körber (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Katrin Seybold (d) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Site web
www.thomasharlan.comVoir et modifier les données sur Wikidata

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Thomas Christoph Harlan, né le à Berlin et mort le (à 81 ans) à Schönau am Königssee, en Bavière, est un réalisateur, dramaturge et écrivain allemand.

Biographie

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Fils du cinéaste officiel du régime nazi Veit Harlan et de l'actrice Hilde Körber, Thomas Harlan découvre en 1945 que « les films de son père ont été des instruments de l'extermination des Juifs »[1]. Cet événement va déterminer l'essentiel de son travail de réalisateur et de romancier soucieux de dénoncer les criminels de guerre.

Après des études de philosophie et de mathématiques, à Tübingen en 1947 et à Paris en 1948, il travaille notamment pour la radio française. En 1959, à Berlin, à l'occasion d'une représentation de sa pièce Moi-même et non un ange. Chronique du ghetto de Varsovie, il met en cause plusieurs personnalités de la République fédérale allemande qu'il accuse de collaboration avec le pouvoir nazi. Indésirable dans son pays, il séjourne au Portugal où il réalise en 1975 un premier long métrage. Revenu en Allemagne en 1978, il tourne son deuxième film, Wundkanal, sorti de façon quasi confidentielle en 1985.

Malade, contraint de rester dans un sanatorium, il consacre les dix dernières années de sa vie à l'écriture.

Filmographie

Scénariste
Réalisateur

Publications

  • Heldenfriedhof
  • Die Stadt Y’s
  • Rosa, traduit par Marianne Dautrey, éd. de L'Arachnéen, 2015.
  • Veit. D'un fils à son père dans l'ombre du « Juif Süss », traduit par Élisabeth Willenz, Capricci, 2013
  • Une vie après le nazisme, Entretien avec Jean-Pierre Stephan, Capricci 2015

Notes et références

  1. « Thomas Harlan, cinéaste et romancier allemand », par Marianne Dautrey, Libération, 25 novembre 2010

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean Delmas et Ginette Gervais-Delmas, entretien avec Thomas Harlan, Jeune Cinéma, n° 107, , pp. 10-18

Liens externes

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  • « Thomas Harlan » (présentation), sur l'Internet Movie Database
  • Extrait du documentaire Thomas Harlan – Wandersplitter
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